J’étais ce Lundi assez reposé et arrivai donc plus tôt que la veille, mon tour des stands pouvait donc continuer.
Je vous invite à lire le premier article sur les différents exposants présents lors de cette Japan party : https://otakusmafiaworld.fr/japan-party-jour-2-a-la-rencontre-des-exposants/.
LOV&TURE : des parfums atypiques
À peine arrivé le lundi que déjà je pars à la recherche de stands qui m’interpellent par leur originalité.
C’est ainsi que mes pas, et ma mémoire, me guident vers le stand LOV&TURE (https://www.instagram.com/lovandture/) tenu par une jeune femme.
J’analyse le stand attentivement, ce que je n’avais pas fait le Samedi quand j’étais passé en coup de vent avec mes amis.
Sont présents sur le stand des bougies, des parfums ainsi que des badges et des stickers.
Les bougies sont toutes à 16 euros et les parfums à 10 euros, sauf les « deluxes » que vous pouvez apercevoir en haut du présentoir se trouvant à droite de la propriétaire du stand. Les badges étaient quant à eux à 4 euros et les stickers à 2 euros.
Après cette analyse l’interview pouvait commencer !
Interview d’une fan d’Otome games
Je lui ai tout d’abord demandé de me définir son univers.
Elle m’a expliquée qu’ayant jouée à beaucoup d’Otome games ( jeu où le joueur incarne un personnage féminin et va vivre une histoire d’amour avec un des personnages masculins du jeu, celui qu’elle choisira comme l’élu de son cœur), une question lui était venue en tête : Quelle peut être l’odeur des différents personnages ?
C’est en 2023, alors qu’elle travaille encore dans une boutique Pokemon, qu’elle décide de se lancer dans la création de bougies originales. Elle diversifie son offre en proposant ensuite à la vente des parfums.
La jeune femme m’explique qu’elle a essayé de recréer, avec des arômes naturels les odeurs qu’auraient, selon elle, différents personnages.
J’ai reconnu visuellement certains personnages de Genshin impact, mais surtout des personnages d’un jeu qui avait attisé ma curiosité quand j’étais au lycée il me semble : Amour sucré. J’avais à peine effleuré le jeu à l’époque car, si je ne me trompe pas, c’était un jeu où chaque action vous coûtait de l’énergie, énergie qui se rechargeait avec le temps. C’est le personnage de Castiel qui m’a fait identifier directement la licence.
La question de la production
Je lui pose ensuite des questions par rapport à la création des produits.
Elle m’explique se fournir intégralement en Europe.
La jeune femme fait appel à des fournisseurs pour l’alcool végétal, tel que celui de blé ou encore de betterave. Elle a aussi un fournisseur pour l’eau ( déminéralisée ) et enfin un verrier, essentiel lui aussi !
C’est elle qui s’occupe des illustrations sur les récipients. C’est quelque chose à ne pas négliger quand on vend un produit, celui-ci peut être excellent mais s’il n’attire pas l’oeil des passants et ne leur plaît pas alors se sont des clients en moins. Quoiqu’on vous dise, l’apparence est la première chose que les gens regardent, c’est pareil qu’avec les êtres humains. Les gens qui vous diraient juger d’abord sur la personnalité, ou du contenu pour un produit avant de s’intéresser à l’apparence vous mentiraient. L’apparence est la première chose qu’on voit !
Mais je m’égare, encore une fois, revenons à l’interview.
Je lui ai ensuite demandé ce qu’il en était des coûts de production.
Ce dernier représente la moitié du prix du produit m’a-t-elle répondue. Elle a fait le choix de ne pas faire une plus grosse marge car, pour elle : « La qualité doit être accessible ».
Point de vue de l’exposant de la Japan party/Salon fantastique
J’ai ensuite décidé de poser des questions en rapport direct avec la convention en demandant quel était son produit s’étant le mieux vendu pour le moment.
Elle me dit, sans aucune hésitation, qu’il s’agissait de ses parfums Deluxe d’ambiance, dont 2 étaient déjà en rupture de stock depuis samedi midi. Rien d’étonnant car il s’agissait là d’un tout nouveau produit de sa conception.
Je lui ai ensuite demandé ce qu’elle pensait de l’ambiance de la convention.
Sa réponse fut la même que d’autres exposants que j’avais pu interviewer la veille : « Une bonne ambiance mais la présence dérangeante de stands Aliexpress ».
Mon interview s’est terminée sur le prix que lui a coûté son stand et ses bénéfices.
Son mètre carré lui a coûté 500 euros mais elle en a eu au total pour 1000 euros avec les coûts pour venir, se loger près de Paris, le parking…
Stand voulant préserver son anonymat
Après cette interview parfumé je suis sorti faire un tour dehors. C’est à cette occasion qu’un ami m’a conseillé d’interviewer un stand tenu par une amie à lui. C’est donc ce que j’ai fais quelques minutes plus tard. Cependant, tout ne s’est pas passé comme prévu. À peine ai-je dis que j’étais « journaliste » que j’ai vu l’attitude de la propriétaire changer, elle se montrait plus fermée qu’avant. J’ai rapidement compris qu’il ne servait à rien d’essayer d’expliquer que je ne travaillais pas pour un journal tel Le Parisien, Le Monde…mais pour un blog dont le patron gère aussi une boutique en ligne et est présent sur les réseaux sociaux.
La propriétaire du stand, l’artiste m’a donc dit qu’elle accepterait de répondre à mes questions si son nom ne paraissait pas dans l’article. Je me suis bien évidemment demandé si ça valait le coup de faire une interview anonymisée ou non. Ma curiosité et ma volonté de ne pas abandonner dès qu’une difficulté se pose m’ont poussés à continuer ce que j’avais commencé.
Une courte interview
J’ai donc d’abord demandé d’où lui venait son envie de devenir artiste, créatrice.
Comme d’autres personnes interviewées la veille, elle dessine depuis l’enfance. C’est cela qui lui a donné envie de créer des produits dérivés sur des univers qu’elle connaît, comme celui de NieR pour ne citer que lui.
La particularité de son stand était le fait qu’elle proposait des porte-clés en deux parties, avec deux personnages liés entre-eux mais pouvant être séparés l’un de l’autre.
J’ai bien pensé à en acheté un de ces porte-clés, un NieR, mais je me suis ensuite demandé ce que j’allais bien pouvoir en faire xD.
C’est une idée sympathique pour 18 euros, 9 euros par personne si vous le prenez à deux et que chacun porte un personnage. Un bon cadeau pour les couples fans du même jeu.
Je ne me rappelle que de ceux de NieR mais il y avait d’autres licences, juste que vu que je n’ai pas pris le stand en photo, pour éviter tout problème, je ne peux me baser que sur mes souvenirs, et sur ce stand je n’en ai pas beaucoup, mes excuses.
J’ai ensuite demandé à l’artiste si elle avait pu rembourser sa table. Cette dernière m’a répondu que oui et qu’elle avait même pu dégager un petit bénéfice.
Ma dernière question fut celle de savoir si elle avait plus eu des habitués ou des nouveau en tant qu’acheteurs. Selon elle c’était du 50% d’habitués et du 50% de nouveaux acheteurs.
Après cette question je l’ai remercié de m’avoir accordé un peu de son temps et lui ai souhaité bonne continuation.
Croquez l’histoire, un exposant qui vous donne le sourire, au moins à votre estomac !
Mes pas m’ont guidé vers un dernier stand tenu par un monsieur sympathique en tenue de marchand du Moyen-Age. Sur stand vous trouviez des gâteaux aussi divers que variés, mais surtout, une bonne dose d’histoire les accompagnant ! Des écriteaux étant présent à côté de chaque met. Ces derniers ayant des noms plutôt humoristiques. J’ai donc bien compris pourquoi son stand s’appelait « Croquez l’Histoire ». Voici d’ailleurs le lien vers la page Facebook de cette entreprise : https://www.facebook.com/croquez.lhistoire.5
Après lui avoir demandé s’il pouvait m’accorder un peu de son temps j’ai commencé l’interview.
Son parcours
Au départ il voulait être professeur d’histoire. C’est son goût pour la gastronomie sucré à travers les âges qui l’a poussé vers cette voie. Cependant, il en fut autrement. il devint ingénieur textile et le resta pendant 20 ans. Ce n’est qu’à la fin des années 80 et la « descente » du marché du textile qu’il se décida à embrasser son rêve. Il se lança dans la création de gâteaux historiques. Qu’est-ce donc que ceci me demandez vous ? C’est simple, se sont des gâteaux dans le style de l’époque avec des anecdotes historiques s’y rattachant. Un gâteau trouvant son origine au XVème siècle et son histoire par exemple.
L’exposant a commencé les conventions en 2006/2007, il en va de même pour les fêtes médiévales. Lui et ses collaborateurs sont basés à Perpignan.
Quelques gâteaux pour la route mon bon seigneur ?
Je lui ai ensuite demandé quel était le produit le plus populaire de son stand. Il m’a répondu que c’était » La crotte de dinosaure », nom qui a réussit à me décrocher un petit sourire sur le moment. il s’agit d’un gâteau composé de chocolat et de noisettes.
Tous les gâteaux de son stand sont au même prix car il base son prix sur le poids. Ainsi, pour 4 euros 80 vous avez le droit 100 grammes de gâteaux.
Il voulait m’offrir son gâteau préféré, le « François Ier » mais j’ai refusé malgré son insistance. Je n’accepte rien quand je me présente en tant que « journaliste », même s’il aurait sûrement fait la même chose si je m’étais présenté en tant que client.
J’ai préféré lui acheter 4 gâteaux différents, dont le « François Ier ». Ainsi je ne repartirai pas les mains vides et cela me semblai intègre.
J’ai eu l’occasion très rapidement goûter avec https://www.instagram.com/kagami_cos/ le gâteau « François Ier ». Je dois avouer ne pas l’avoir apprécier, un peu trop sec pour moi.
Je me suis cependant régalé avec les gâteaux à l’eau de rose ! Cela faisait longtemps que je n’en avais pas mangé.
Il fut ensuite temps pour moi de définitivement dire au revoir à la Japan party et au Salon du fantastique. J’ai terminé la soirée avec un dîner avec des amis dans un restaurant Japonais.
Le mot de la fin
C’est ainsi que se termine mes aventures en tant que journaliste. Cependant, il me reste encore à faire la galerie cosplays de cette Japan Party. On se retrouve donc très bientôt pour un nouvel « article » sur les cosplays de cette convention.
C’était Shizuo pour vous servir, un Homme qui cherche à tuer le temps, tuer l’ennui, mon pire ennemi.
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