La Jonetsu 666 : Une convention de passionnés

Avant-propos : Laissez moi me présenter à vous.
Vous me connaissez peut être sous le nom de Shizuo-lecteur-et-auteur sur Instagram ( critique de manga, jeux-vidéos, quizz…) pour certains d’entre-vous. Je suis un rédacteur spécial, je ne fais habituellement pas d’article avec Otaku’s Mafia World (OMW) mais les aide parfois. Sachez donc que ceci est mon premier article et que je suis loin d’être journaliste.

J’ai été invité à la Jonetsu 666 ( Jonetsu – La convention de la PASSION) par le patron d’OMW. J’ai accepté en échange de jouer le rôle du journaliste pour cette convention (le principe de l’échange équivalent voilà voilà).

Avant d’aller plus loin, il me faut vous présenter la Jonetsu 666. Eh oui, je vous ai vu les deux du fond qui pige que dale, mais n’ayez crainte ça va bien se passer.

La Jonetsu 666 est « la convention de la PASSION, créée par des amoureux d’animation et de manga, pour tous les publics et les fans. » (site de Jonetsu 666)
Je ne connaissais pas cette convention, mais, dès mon arrivé à Bourg-la-Reine par le RER B, j’ai eu le sentiment que cette déclaration n’était pas du vent en voyant à droite à gauche des panneaux m’indiquant où me diriger pour me rendre à la convention et en ayant affaire aux organisateurs dès l’entrée de la convention (ce qui n’est pas du tout le cas des grandes conventions). Ma première impression fut donc bonne.

Je vais à présent vous décrire les principales choses à faire et à voir dans cette convention qu’est la Jonetsu 666.

Tout d’abord cette convention a comme clé de voûte ses fameuses conférences. Je leur donne tant d’importance car se sont elles qui portent la convention. Ces conférences sont l’occasion pour le visiteur de rencontrer des gens se trouvant de l’autre côté du miroir des mondes de l’animation, de l’édition… des créateurs, mais aussi des chercheurs.
Elles attirent ainsi les simples visiteurs, curieux de savoir ce qu’il se passe en coulisse et des créateurs débutants voulants en savoir plus sur le métier de leur rêves.

Elles vous permettent de ne pas simplement être un consommateur d’animation lambda mais de comprendre les efforts qui ont été fait pour vous proposer ces produits. Le réalisateur (Mr Yoshinari Yoh) et la productrice (Mme Tsutsumi Naoko) du studio japonais Trigger nous l’ont très bien expliqués avec, dans la conférence de Samedi ( 1ère journée de convention), la description de leur travail sur le court-métrage et la série Little Witch Académia et avec la conférence du dimanche (2ème et dernier jour de la convention), sur le rôle de productrice dans un studio d’animation japonaise.

Il est aussi intéressant d’avoir des conférence centrées sur des questions qu’on ne se seraient pas forcément posées, comme la question de « l’auctorialité » (qui a le droit de se dire l’auteur d’une œuvre) présentée par Mr Jean-Baptiste Scherrer avec le cas de Neon Genesis Evangelion.

Et si cela ne vous suffit pas vous avez des conférences vous parlants de l’histoire de l’animation japonaise à travers la vie des personnes ayants marqués celle-ci, comme celle de Mr Matteo Watzky nous parlant du style Kanada.

Vous l’aurez compris, il y en a des conférences, et encore je n’ai assisté qu’à 1/3 de celles proposées, pourquoi ? Mais c’est évident, parce qu’il y a d’autres choses à faire sur place, tout aussi intéressantes que les conférences. Je vais donc à présent vous parler des diverses activités proposées dans le bâtiment des Colonnes (les conférences se déroulant dans le théâtre de l’Agoreine).

Dans ce bâtiment des Colonnes, plusieurs associations proposaient des évènements, tel que des blinds tests (sur les animés, jeux-vidéos…) proposés par Animaniak. Il y avait aussi un jeu consistant à deviner si une figurine est une contrefaçon. Il était proposé par l’ACF (Associations des collectionneurs de figurines).
Aux animés et figurines vient s’ajouter une mode populaire dans les conventions, je parle bien évidemment du cosplay !

Le cosplay c’est quoi? C’est l’art d’incarner un personnage de fiction en s’habillant pareil que lui. Les plus ambitieux vont jusqu’à imiter la manière d’être, de parler…
Ainsi, j’ai pu voir à la Jonetsu 666 pas mal de gens cosplayés, dont une amie faite sur place: @Sailguu qui est venue en 2B le samedi et en Rin Tohsaka le dimanche.
Il y avait, dans cette convention, des personnages que je reconnaissais, des personnages plutôt connus et d’autres non. Cependant, la chose importante en tant que cosplayeur est de passer un bon moment. Un stand de photo tenu par des professionnels était à la disposition des cosplayeurs pour immortaliser leurs cosplays.

Sachez, chers lecteurs, qu’il y a de plus en plus une professionnalisation du cosplay.
Ainsi, la Jonetsu 666 proposait un concours cosplays avec des prix pour le podium. Un défilé cosplay était aussi là pour tout ceux voulant passer sur scène.

Nous arrivons à la dernière partie de cet article où je vais vous parler des exposants.

Ils se trouvaient dans le bâtiment des Colonnes. Il y avait des maisons d’éditions (Chatto Chatto, Nouvelle hydre et Naban) et des créateurs indépendants. J’ai vraiment apprécier mes passages sur les stands, mon porte-monnaie un peu moins (surtout sur celui de Chatto Chatto XD). Se sont eux, les vendeurs qui m’ont fait le plus penser que cette convention était une convention de la PASSION. On sent la passion, ils prennent le temps de discuter avec vous de leurs créations, de leurs manga. J’ai un ami qui a passé plus d’une heure a discuter avec un vendeur de chez Naban. Personnellement, j’ai discuté avec l’unique membre de chez Chatto Chatto qui est quelqu’un qui se donne à fond.

J’en viens au seul point négatif de cette convention, il s’agit des dédicaces, de leur accès à la presse.
Il est marqué sur le site de la convention : « Ces dédicaces ne seront accessibles qu’aux visiteurs et visiteuses disposant d’un billet, à l’exception des accréditations presse. » Cette phrase laisse clairement penser que la presse n’a pas besoin en plus de son pass presse d’avoir un billet. Ce n’est pas le cas, le billet est obligatoire pour les membres de la presse pour la dédicace. Cette phrase est donc fausse et m’a causé des problèmes. Après avoir fait la queue pour les dédicaces de Little Witch Academia (limitées à 60 personnes), je me suis vu refuser l’accès à la dédicace. J’étais 55ème. La personne en charge m’a juste dis que c’était dommage pour moi avant de passer à la personne suivante. Ainsi on ne m’a pas permis d’aller « régulariser ma situation » après m’avoir inscrit sur la liste des dédicaces…

A part ce petit désagrément, j’ai passé un excellent moment à la Jonetsu 666. C’est un lieu idéal pour se faire des amis partageants les mêmes passions que nous, rencontrer des créateurs indépendants, des pointures de l’animation, des chercheurs… mais surtout, un lieu où l’on ne peut que s’amuser !