De base, Hi Score Girl est un manga scénarisé et illustré par Oshikiri Rensuke et fut lancé dans le mensuel Big Gangan de Square Enix le 25 octobre 2010 jusqu’en 2018.
La série se termina en 10 tomes et fut publiée en France chez Mana Books et connut deux adaptations en animé disponible chez Netflix.
1991. Haruo est un élève de primaire qui n’a qu’une passion : les jeux vidéo. Il passe la quasi-totalité de son temps libre dans les salles d’arcade à aiguiser sa maîtrise des jeux de combat. Alors qu’il pense être le meilleur dans son domaine, ses certitudes vont voler en éclats le jour où une redoutable adversaire va se dresser contre lui : Akira, la plus brillante et la plus jolie des filles de son école.
Mana Books
AVIS
Ayant connu la licence via l’adaptation animé, j’avais envie de connaître son support originel. C’est pour dire que l’animé m’avait guère marqué sûrement à cause du parti pris du chara design en CGI respectant celui du manga d’origine.
Le manga réunit en son sein deux axes de lecture : une comédie romantique et une déclaration d’amour pour le rétrogaming. Ces derniers forment un tout s’accordant magnifiquement
Comédie romantique
On suit le quotidien d’adolescents japonais dans ses moindres détails :
- Les relations garçons/filles
- La pression des examens
- L’argent de poche méthodiquement dépensé
- La relation aux parents
- Les expéditions en vélo l’après-midi
Habillement, le scénariste, tout en piochant dans les codes de la comédie romantique comme le triangle amoureux, ne tombe pas dans la caricature facile et ne fait pas enliser son scénario.
Oshikiri Rensuke a érigé certains de ces personnages féminins comme Akira Ono et Koharu Hidaka, en évitant tous les stéréotypes, en redoutables adversaires manettes en main.
Une déclaration d’amour au rétrogaming
Tout d’abord, il faut resituer le contexte du manga.
En effet, se déroulant dans les années 90 avec l’ambiance, on y retrouve les débuts du jeu vidéo, de l’e-sport, les salles d’arcades, les tournois, les premiers jeux de combats mythiques puis l’arrivée de la 3D…
Le scénario alterne entre des segments purement vidéoludiques, entre défis de bornes d’arcane et développement d’un jeu.
Le scénariste se permet de créer un ton décalé et absurde notamment en faisant apparaître des personnages de jeu vidéo comme Guile de Street fighter sous forme spectrale lors des passages émotionnels des personnages tels des anges gardiens spectateurs de leurs évolutions respectives.
En cherchant, je me suis aperçu que le manga avait traversé des zones de turbulences durant sa publication.
Puis en 2014, l’éditeur du manga a eu droit à une drôle de surprise avec une descente de police suite à une réclamation pour violation de la propriété intellectuelle de la part de l’éditeur de jeu vidéo SNK soulignant l’apparition dans le manga de personnages issus de leurs licences comme The King of Fighter, Samourai Shodown et d’autres. [Source]
Par conséquence, Square Enix dut rappeler tous les exemplaires imprimés et suspendre temporairement toute publication. [Source]
Finalement, tout se finit bien un an plus tard, le manga a pu reprendre son petit bonhomme de chemin suite à un accord entre Square Enix et SNK évitant ainsi un procès. [Source]
Conclusion
Pour conclure, Hi Score Girl d’Oshikiri Rensuke est un excellent manga mélangeant très habillement la comédie romantique et la passion du jeu vidéo.
Si vous aimez les comédies romantiques et le jeu vidéo, ce manga est fait pour vous.
Bonne lecture